SYSTEME DE GESTION DES EVALUATIONS DES ELEVES DE LA FILIERE INFORMATIQUE DE L’E.N.S

INTRODUCTION GENERALE

Le système éducatif des pays de l’Afrique en général connaît beaucoup de problème, surtout en se qui concerne les évaluations. Bien que les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) soient là pour nous faciliter la tâche, leur intégration n’est pas encore effective dans certain pays. C’est pourquoi dans ce document, nous allons essayer de concevoir un système de gestion des évaluations des élèves. Notre travail va se situer au niveau de la filière informatique de l’Ecole Normale Supérieur (E.N.S) de Yaoundé au Cameroun.

Pour la compréhension de notre travail nous allons tout d’abord vous décrire le fonctionnement du Département d’Informatique et des Technologies Educatives de l’E.N.S.

La filière informatique de l’Ecole Normale Supérieur comporte deux cycles de formation : le premier cycle qui forme les professeurs des collèges d’enseignement général et le second cycle qui forme les professeurs de lycées d’enseignement général. Le programme de formation de chaque cycle est subdivisé en niveaux (le cycle 1 comporte 3 niveaux et le cycle 2 comporte 2 niveaux). Les enseignements de chaque niveau se font en deux semestres indépendants de 30 crédits chacun. Ces enseignements sont organisés en Unités d’enseignements (UE) (Module de formation) comportant chacun 2 à 5 éléments constitutifs (Matières). Un nombre de crédits est assigné à chaque matière (le nombre de crédits d’une UE est donc la somme des crédits des matières qui la compose). Les règles d’évaluation des élèves sont les suivants :

Une unité d’enseignement est validée si la moyenne de l’unité d’enseignement est supérieure ou égale à 10/20 et il n’existe aucune note inférieure à 7/20 dans l’unité d’enseignement. Dans le calcul de la moyenne d’une unité d’enseignement, les notes des éléments constitutifs de l’UE sont pondérées par les crédits alloués aux éléments de l’UE.

L’évaluation de chaque matière se fait sous la forme d’un contrôle continu (CC) (30% de la note finale) et d’un examen final (70% de la note finale) lorsque la matière ne comporte pas de travaux pratiques. Dans le cas d’une matière comportant des travaux pratiques (TP) (matière mixte), l’examen final compte pour 50% et l’évaluation des travaux pratiques (TP) de l’étudiant compte pour 20%.

Une unité d’enseignement validée donne droit à l’ensemble des crédits de l’unité d’enseignement.

Toute matière d’une unité d’enseignement validée est validée et donne droit aux crédits qui lui sont associés.

Une matière non validée ne donne pas droits aux crédits associés (quelque soit la note qu’on y a obtenue).

Une unité d’enseignement non validée est intégralement reprise à la session de rattrapage si l’élève le désire.

Un élève n’est autorisé à s’inscrire à un niveau supérieur que s’il a validé au moins 70% des crédits de son niveau et déjà 100% des crédits du niveau inférieur.

Maintenant que nous nous sommes imprégné du fonctionnement du système de gestion de la filière informatique écrit en langage naturel, nous allons donc de ce pas commencer l’analyse de se texte et le transformer en algorithme, qui pourra lui-même être traduit en langage machine afin de le rendre compréhensible pour notre unité de traitement qui se chargera de faire toutes les opérations qu’un utilisateur lui demandera. Nous ferrons aussi une architecture à la fin pour illustrer notre travail.

Pour faire notre analyse, nous allons utiliser le Langage de Définition Algorithmique (LDA) et à certain moment les Bases de Données si le besoin se fait ressentir. Nous allons donc commencer par la phase d’analyse pour la première partie et ensuite l’architecture pour la seconde partie. Et si le temps nous est donné, nous pourrions faire une étude en utilisant les Bases de Données.

Pour les personnes qui n’ont jamais entendu parler d’un LDA voici les étapes que nous allons parcourir tout au long de notre analyse :

section 1 : présentation de la machine considérée dans notre conception

section 2 : les types d’objet de bases, divisés en deux sous sections

les types d’état qui nous permettrons de définir la nature de la donnée

les types d’objet qui nous permettrons de définir le format utiliser pour stocker l’information.

section 3 : les constructeur de types, qui nous permettrons de construire des types plus complexes à partir des types d’objet de bases.

section 4 : les types composites, qui seront les types construits

section 5 : les constantes

section 6 : les variables d’états

section 7 : les variables d’objets

section 8 : les opérations de base, dont l’exécution peut consister à deux effets transformer un ensemble d’objets donnés comme paramètres à l’opération en un autre ensemble d’objet et/ou changer l’état du processeur

section 9 : les structures algorithmiques de bases

section 10: les procédures intermédiaires

section 11: l’algorithme principal

Cet algorithme principal nous permettra de réaliser l’architehture logicielle de notre machine c’est à dire qu’on décrira d’une manière symbolique et schématique les différents composants d’un programme informatique, leurs interrelations et leurs interactions.

Une interaction correspond en quoi un composant peut agir sur un autre et une interrelation sera la relation qui existe entre ces deux composants.

Cette dernière partie clôtura notre étude.